Sa taille était comparable à celle de l’éléphant d’Asie. Il partage aussi, avec ce dernier, la même structure des molaires à crêtes nombreuses et parallèles. Il diffère de l’éléphant d’Afrique dont la surface des molaires porte des crêtes en losange.
Les défenses recourbées du mammouth, qui sont de longues incisives, atteignaient jusqu’à 4 mètres. Comme les éléphants actuels, le mammouth ne possédait qu’une seule molaire fonctionnelle par demi-mâchoire. Celle-ci était remplacée, après usure, par la molaire située en arrière. Ce mode d’irruption dentaire est unique aux éléphants et au mammouth.
Habitués des climats froids, son corps était couvert d’une fourrure de laine épaisse et de poils (les jarres) qui pouvaient avoir 50 centimètres.
Les derniers représentants de Mammuthus primigenius se sont éteints il y a environ 10 000 à 11 000 ans, à la fin de la dernière période glaciaire.
De nos jours, les défenses de mammouth sont découvertes au fond de la mer du Nord ou sous le sol gelé de la Sibérie ou de l’Alaska, principalement lors de constructions, de rénovations ou d’excavations dans les mines.
Pendant leur long séjour sous terre, elles ont absorbé des minéraux qui peuvent les avoir colorées. Les parties les plus exposées aux éléments présentent une variété de teintes allant du brun, de l’orange en passant par le verdâtre ou le bleuté. L’ivoire du centre de la défense a, quant à elle, conservé sa teinte blanc crème.